L'actualité des crises : TOUT FOUT LE CAMP ! par François Leclerc

Billet invité.

Sans même attendre que l’Espagne soit à son tour dans l’obligation de demander l’aide financière de l’Europe, ni même que le Portugal ait pu parvenir à négocier son propre plan de sauvetage, dans des conditions politiques très scabreuses, l’édifice déjà bien fragile de la stabilisation financière menace désormais de s’écrouler tout seul.

Le taux obligataire grec à 10 ans a atteint ce jeudi 13,13% – du jamais vu – dans l’attente d’une restructuration de dette négociée considérée comme inévitable, étant donné la mission impossible exigée des Grecs. Le taux à deux ans était ce jour de 17,44%.

Le gouvernement grec ne parvient pas à être dans les clous de son plan de sauvetage, la diminution de ses dépenses n’étant pas suffisante, contrecarrée par une baisse des recettes budgétaires là où une hausse serait nécessaire, en raison notamment d’une très forte récession (baisse de 4,5% du PIB en 2010). En conséquence, un plan triennal va être présenté, qui va devoir procéder à de nouvelles coupes budgétaires. 23 milliards d’économies budgétaires vont être recherchées d’ici 2015.

Le gouvernement étudie également la création d’une société de financement de la construction et de la rénovation du réseau autoroutier d’ici 2014, qui pourrait bénéficier de la titrisation des recettes des péages durant la durée des concessions, prévue pour plusieurs décennies. Selon ce plan, ce montage miracle devrait également dégager de quoi contribuer à la diminution du déficit public, en remplaçant des dettes obligataires par des avances sur recettes. Un montant de 20 milliards d’euros est déjà évoqué, mais on sait que l’une des formes de protestation des Grecs est la grève des péages routiers…

Dans une interview à Die Welt, Wolfgang Schaüble, le ministre allemand des finances, a pour la première fois envisagé la restructuration de la dette publique grecque – sur des bases volontaires et non pas obligatoires – une éventualité dont Jean-Claude Trichet, le président de la BCE, a encore dernièrement refusé de tout simplement en discuter. Le gouvernement grec, le FMI et la Commission de Bruxelles ont pour leur part une fois de plus renouvelé des déclarations refusant cette perspective. Mais les marchés sont beaucoup moins péremptoires, car ils doutent que la Grèce puisse assurer le service d’une dette qui va dépasser 152% du PIB fin 2011 et qui est actuellement estimée à 340 milliards d’euros.

Comme si les mots avaient encore à ce stade un quelconque pouvoir, Lorenzo Bini Smaghi, membre du directoire de la BCE, a prononcé une solennelle mise en garde, estimant qu’une telle restructuration entraînerait la faillite d’une grande partie du système bancaire grec (il est resté discret à propos des banques européennes), mettant « l’économie à genoux » (comme si elle était encore debout), le tout ayant « des effets dévastateurs sur la cohésion sociale et la tenue du système démocratique » (dont ils sont actuellement préservés, si on le comprend bien).

La Grèce pourra-t-elle revenir comme prévu sur le marché et voler à nouveau de ses propres ailes, au vu de la dégradation que continuent d’enregistrer ses taux obligataires ? Une opération de restructuration négociée ne sera-t-elle pas nécessaire, une fois par ailleurs reconnu comme inévitable de pérenniser un sauvetage, qui deviendra alors permanent, avant d’être élargi à d’autres pays dans la même situation ? Exactement le contraire de ce que veut le gouvernement allemand, mais comment l’éviter sauf à accepter l’éclatement de la zone euro ? Entre deux maux, il va falloir choisir le moindre.

La BCE risque fort de devoir aussi manger son chapeau, qui craint l’effet boule de neige sur le système bancaire européen. Ainsi que Herman van Rompuy, le président de l’Union européenne, qui vient de remporter la palme en déclarant à Athènes : « Je n’ai aucun doute que la zone euro sortira plus forte et unie de cette crise ».

L’hypothèse d’un simple rééchelonnement de la dette grecque est considéré par les gens qui savent compter comme insuffisant ; on parle d’une décote de l’ordre d’au moins 40 à 50%, afin que la dette devienne soutenable. Les banques européennes n’en sortiront pas indemnes.

En attendant, les Portugais sont sommés d’aller à Canossa et d’avaliser de « très strictes » conditions à leur aide financière, qui vont les précipiter à leur tour dans une profonde récession. Celle vers laquelle les Irlandais se dirigent, dont ils sont déjà bien proches. Mais il n’est pas exclu que les Finlandais bloquent le processus, leur parlement ayant ce pouvoir et le résultat prévisible des élections de dimanche prochain renforçant cette éventualité.

Cette course d’obstacle est sans fin, à suivre également les débats du Bundestag allemand, qui élève les uns après les autres de nouveaux obstacles au fonctionnement du futur MES, prévu pour 2013, c’est à dire dans une éternité ! Faisant de ce point de vue preuve d’une double cécité. On assiste à une véritable révolte en son sein, qui gagne progressivement du terrain.

Le douloureux sujet des banques revient à la surface et s’impose après avoir été enterré. C’est avant tout du montant de sa dette privée que le Portugal souffre, tout comme l’Irlande et l’Espagne; il ne va plus pouvoir longtemps être possible de continuer à faire l’autruche.

La stratégie de règlement des faux frais de la crise financière sur fonds public craque de partout. Combien de temps la panique enregistrée sur le marché obligataire va-t-elle mettre pour atteindre l’Espagne ?

160 réponses sur “L'actualité des crises : TOUT FOUT LE CAMP ! par François Leclerc”

  1. Le gouvernement étudie également la création d’une société de financement de la construction et de la rénovation du réseau autoroutier d’ici 2014, qui pourrait bénéficier de la titrisation des recettes des péages durant la durée des concessions, prévue pour plusieurs décennies.

    Le gouvernement grec devrait lire le blog de Paul Jorion… Il saurait que de l’argent dépensé dans des infrastructures autoroutières est de l’argent gaspillé, surtout si l’on compte en décennies…

    1. Comme le réseau TGV Espagnol plus important que le Français alors que le pays est bien moins peuplé.

    2. un état c’est comme une entreprise , si vous lui faites investir dans des investissements non rentables , il fait faillite comme les autres , l’heure n’est plus à l’investissement long terme , l’heure est à créer des valeurs immédiatement productives de richesses.
      Mr les politiques rentrez chez vous et apprenez à tricoter.

      1. @Bertrand

        Non un Etat n’est PAS une entreprise, sauf bien entendu quand il abandonne tous les éléments de sa souveraineté. Il serait temps que les politiques laisse le tricot tranquille et fasse de la…politique.

      2. bertrand,

        Vous représentez parfaitement le point de vue de Michea sur la société actuelle. Les politiques s’occupent de laisser aux financiers le droit de faire tout ce qu’ils veulent en espérant que ces derniers apportent vraiment la prospérité à tout le monde.

        Pour l’instant et vu d’ici, le succès de cette idée me paraît aussi impressionnant que celui du communisme dans les pays de l’est.

        Je suis impressionné de voir une opinion entrer si parfaitement dans cette idée de Michea du partage des tâches. Je précise que cet auteur la dénonce comme une impasse dans le meilleur des cas. Vous lui donnez raison.

  2. Bonsoir à tous

    Selon certains, les élections en finlande le 17 avril compliqueraient encore plus le futur: le parti anti européen monte dans les intentions de vote et le gouvernent finlandais a besoin de l’accord du parlement pour autoriser le bail out à l’européenne.

    Cordialement

  3. Il reste bien une autre solution pour la Grèce, à part faire défaut et restructurer la dette en plantant les banques: les colonels, comme au bon vieux temps….

    1. François, ne t’inquiète pas, le batracien anoure est à la chasse aux pessimistes. Il faut dire, qu’il croit que le capitalisme est en bonne santé – ça le situe !

      1. Ajoutons à sa décharge – si je puis dire – que la saison des amours incite plutôt l’anoure à l’optimisme, c’est comme ça, c’est glandulaire comme disait ma grand-mère. Cela dit, restent ces fâcheux coassements…

    2. Sans donner raison à l’un ou à l’autre, je vous donnerai raison au regard de votre pessimisme Monsieur Jorion, quand vos prédications se réaliseront « Disparition de l’Euro », « Double Deep » et j’en passe … Pour l’instant rien de tout celà ! des faits et rien que des faits vous donneront raison. Même un Monsieur comme Roubini est plus positiif sur la conjoncture qui ne l’était il y a encore un an. Alors !

      1. Au stade où nous sommes rendus il ne s’agit plus trop de croire en Paul Jorion ou pas, mais de s’amuser à considérer que c’est joué d’avance… Bref on ne croit plus trop au déterminisme, ici, mais l’on soupçonne le pouvoir d’attraction des faits futurs, qui sont déjà accomplis quelque part et comme la flamme font venir de nouvelles pousses après l’écobuage.

        La grande commission des écobuages va donc se réunir à l’automne afin de recenser tous les brûlis prévus pour la saison septembre-octobre-novembre 2011.

        Grâce à cette vue de l’esprit, nous sommes donc dans ce blog, bien à l’avance sur tous les autres, en train de parler de ce qu’il conviendrait de faire pour contrecarrer un éventuel futur dystopique insupportable à nos propres enfants.

        Rappellons que Paul Jorion avait tout résumé dans son très fameux billet « feu en la demeure » (on a fêté son premier anniversaire le 25 février 2011)

        17,44%… 17,44% comment ils ont pu en arriver là b*****?

      2. bible,

        Un seul exemple, le budget anglais de Cameron compte sur un endettement plus élevé des privés
        (http://krugman.blogs.nytimes.com/2011/03/30/austerity-games-here-and-there/). Dans quelques temps, vous ferez la morale aux ménages anglais pour avoir vécu au dessus de leurs moyens. Vu ce qui leur reste pour vivre, ils n’ont pas le choix.

        Je m’attends à ce que Sarkozy trouve cela absolument génial. Il peut faire la même chose en France.

        Nous avons confié nos relations aux financiers. À la base, c’est une science de nombres. C’est manipulable à l’infini. Donc, en restant purement économiste, il est toujours possible d’arriver à de bons résultats. Les nombres, surtout en finance, tournent en circuit fermé. Ils prélèvent leur taxe sur les populations pour se justifier. Ces dernières sont « invitées » fortement à ne pas se plaindre de leur appauvrissement. Ce ne serait pas raisonnable, pas moderne, ferait preuve de passéisme, etc…. Bref, c’est la réalité des financiers qui décide.

        je vous accorde donc que la « Grande Chute » des financiers se fait attendre. La chute des non financiers est pour moi (cela n’engage que moi) réalisée. Comme seule finance compte, c’est invisible.

      3. A ce niveau la ce n’est plus de l’optimisme mais de la betise. en fait c’est un sophisme non?
        Si meme Mr Roubini le dit, c’est forcement juste…….
        C’est peut être une façon de vous rassurez, la bonne vieille méthode Coué.

      1. Précisons :

        « La différence entre un optimiste et un pessimiste réside dans le fait que le pessimiste est en général mieux informé » (Clare Booth Luce).

      2. @ Herrmiss

        Ah, si Clare Booth Luce le dit, je ne puis que m’incliner… (c’est qui, d’ailleurs?).

        Et ça, vous connaissez: « La différence entre un optimiste et un pessimiste réside dans le fait que l’optimiste est en général mieux informé ». C’est le voisin d’en face de Clare qui l’a écrit…

      3. À Hermiss,

        Précisons :
        “La différence entre un optimiste et un pessimiste réside dans le fait que le pessimiste est en général mieux informé” (Clare Booth Luce).

        ce qui peut être dérangeant, c’est que nous n’avons pas tous, et de très loin la même culture (voir mon inculture citée plus haut), aussi ça ne peut pas gêner de poser une référence quand on cite un auteur, n’est-il pas?
        Ce pourrait être une « règle » du blog, une sorte de bienséance, porque no (pourquoi pas)?
        cordialement,
        mqr

    3. « Le capitalisme, c’est cette croyance stupéfiante dans l’idée que les pires individus vont accomplir les pires actions pour le plus grand bien de tous. » John Maynard Keynes

  4. Bonjour Mr Leclerc.

    J’avais en tête un haircut de l’ordre de 30% pour la dette grecque. Pourriez-vous nous dire si les 40-50% que vous évoquez sont des infos récentes et de quelles sources ?

    1. L’hebdomadaire Allemand Die Zeit, qui citait des sources européennes non identifiées, ainsi que Moritz Kraemer, de S&P (qui parlait de 50 à 70%). Inutile de dire que, de telles décotes, cela effraye un peu dans les chaumières !

      1. On va dire dans les banques de la zone euro, qui se sont goinfrée d’obligations d’état bien rentables dans leur fond propre éligible Bâle 2. Banques qui vont boire la tasse et que leur gouvernement devra renflouer malgré l’hostilité des dirigeants de banques, celle des ministre des finances toujours largement néo-lib, et celle de leurs électeurs.
        Au lieu de prendre une bonne décision comme les laisser couler et refonder des banques socialement utiles avec les comptes d’épargne sur les débris.

      2. Haircut…..
        Boule à Zéro ?
        30%, 40-50%, 50-70%…….
        J’en finirai par croire que le problème de l’humanité dans la finance comme dans le nucléaire, c’est le système décimal piqué à la fourchette……….

      3. Monsieur Leclerc,

        Est-ce que ces décotes ne sont pas déjà intégrées par les marchés financiers ? Les porteurs de ces dettes vont en souffrir. Là, j’imagine possible de voir des banques allemandes ou suisses annoncer des résultats moins bons que prévu. Les plans d’austérité et autre deviendraient des plans de sauvetages de ces banques. Les marchés pourraient tenir le choc. Quelques gros actionnaires vont souffrir.

        Est-ce que cette histoire ne pourrait pas être considérée comme résultante de l’interdiction des états de battre monnaie ? Sans les intérêts à payer, cet argent ne serait jamais arrivé à des taux tellement délirants qu’une exigence de 5,8 % fait figure de cadeau. Je suis conscient que là je touche à un dogme sur lequel est basé l’architecture financière de l’Europe, toute l’Europe. La régulation serait inflationniste et il serait beaucoup moins intéressant de faire dans la finance. Le CAC 40 ne pourrait plus servir de mesure de l’état de l’économie.

        Mais là, je deviens radical. Je touche à ce que je pense être le coeur de la société dans laquelle nous vivons.

      4. Restructuration, allongement, décote…
        Tout semble possible.

        Pas mal de gérants pensent qu’une perte en capital serait nécessaire voir bienvenue en ce qui concerne la Grèce.
        La question reste de savoir comment le coût d’une décote pourrait être réparti entre banques, sociétés d’assurance, institutionnels voir administrations et particuliers.

        Pour les banques grecques le poids serait trop lourd et une nationalisation pourrait devenir incontournable car l’état ne pourra pas et ne souhaitera pas les recapitaliser, à la fois faute de moyens et puis socialement je ne vois pas trop le truc. L’Europe pourrait par contre décider d’allouer une partie du fond à cette recapitalisation bancaire, mais comme la décision d’une décote doit venir du gouvernement Grecque, l’Europe devrait décider de laisser faire et accepter le choc. Dans ce cas ce serait les actionnaires et les maisons mères de ces banques qui seraient marrons et les dépôts devraient « glisser » comme aux US lors d’une faillite bancaire, avec fermetures des guichets le temps que les choses se tassent.

        Pour les banques étrangères, institutionnels, administrations et particuliers cela dépendrait à la fois des montants et des décisions politiques propres à chaque pays.
        Certaines banques, comme je pense les banques françaises ont des fonds propres et des résultats suffisants pour absorber le choc, peut être certaines banques européennes sont très exposées, il faut voir les chiffres.
        Pour les sociétés d’assurance c’est un peu le même esprit, sauf que les sociétés d’assurances ont une marge de manoeuvre supplémentaire : celle de pouvoir mettre à contribution l’investisseur final, c’est à dire le particulier, à travers les gestions de type actif général, fonds cantonnés ou fonds en euros et donc de faire payer aux particuliers investisseurs une partie de la note.
        Ce serait une décision très lourde et avant tout politique car il est clair que cette hypothèse pourrait créer un mouvement de retrait massif des contrats d’assurances, les particuliers perdant confiance dans des gestions considérées comme très sures et qui offrent donc une faible rentabilité. Autant un investisseur direct sur les marchés actions accepte le risque de perte autant un investisseur sur contrat d’assurance avec un gestion « garantie » reste persuadé que son contrat est « bétonné ».
        L’état pourrait aussi jouer un rôle d’amortisseur avec des soutiens de liquidités directement aux banques et aux sociétés d’assurance comme cela s’est passé lors de la crise. Cette option, lorsque les fonds sont remboursés comme par exemple en France, permet à la collectivité d’empocher au passage les intérêts.

        Je ne pense pas que les marchés ont intégré ce scénario, ni les marchés actions, ni les marchés obligataires, ni les marchés de change. L’euro reste très très haut…
        La réaction à court terme des agences de notation et les spreads des taux de refinancement des dettes souveraines pour les pays les plus fragiles en Europe pourraient aussi créer une spirale délicate et contraindre l’Allemagne à mutualiser les dettes des « mauvais élèves ».

        Bref… « décote d’une partie de la dette grecque » = évènement à haut risque.

      5. Coût France 30% décote.

        Dette Grecque – Détention banques (Mars 2010)

        – USA : 3%
        – Asie : 2%
        – Espagne, Portugal : 1%
        – Grèce : 29%
        – Royaume-Uni, Irlande : 23%
        – France : 11%
        – Allemagne, Suisse, Autriche : 9%
        – Italie : 6%
        – Benelux : 6%
        – Scandinavie : 3%
        – Autres : 6%

        Montant Global = 300M€. Décote 30% = pertes 90M€

        France 11% – Cout de la décote = environ perte 10M€

      6. @ Vigneron :
        Arf …
        En fait, c’était un mauvais jeu de mot sur ‘agricole’, rapport au … Crédit Agricole.
        Car CASA détient Emporiki en Grèce et un ‘hair cut’, même agricole, risque de la défriser.

  5. bonsoir
    une réflexion made in USA…
    « What’s really sad about the current situation is not only are we focused like a laser to pay down the Reagan/Bush debt (and ‘free market’ mania that tanked the global economy), but we really have to prepare for two major impacts that are going to hit in the near term: peak oil and global warming. We need to begin building infrastructure NOW to meet these challenges (as well as continued overpopulation), or tomorrows troubles will make todays look like a cakewalk.

    Bottom line: forget the debt. In a world where the FED loaned Citibank $2 trillion (Citibank can just make unseemly profits merely by loaning that money back to the government), why are the American people being asked to show ‘fiscal responsibility’? Money is a stand-in for trust, and the guys getting all the cheap trust are the least trustworthy people in America. As bad as government can be, does anyone really think WallStreet is more trustworthy? The guys that misinvested their way into global insolvency? I don’t think so, yet that is the way its going. »

    Chris

    1. Coucou, Francisco,
      mais bon sang, traduis, même mal, ça permettra aux non anglicistes de capter un peu ! Et de plus, le blog pourra éventuellement corriger ou préciser. Je te fais à priori, comme à tous ceux qui citent des textes en langue étrangère, plus confiance qu’aux ordinateurs, qu’ils soient google ou autres. Si t’as déjà essayé de te débrouiller avec un mode d’emploi traduit du japonnais (en espérant qu’il en restera quand même) ou du coréen, tu dois savoir de quoi que je cause…
      Merci d’avance.
      mqr

  6. Ce qui m’insupporte avec le temps c’est qu’on sait bien que tout ceci est subordonné à des agences de notations inféodées à qui vous savez.
    Comme cette impression fugace d’une bande de gamins chamailleurs qui joueraient à échanger des billes, dont la valeur serait établie par un gros Poussah, incapable de les rattraper à la course, qui, du coin de la cour, l’oeil torve, continuerait à les impressionner.

  7. Moi qui pensait que ça serait plus joyeux que fukushima me voici bien triste
    Bref je retournerai en fin d’été dans les Cyclades pour soutenir un peu la Grèce.
    Comme bon plan tant qu’on y est : kolistani view a Ios, avec une vue et un accueil a la grec, c’est a dire parfait et amical

      1. En train et en bateau c’est faisable (déjà fait mais ça prend plus de temps) :
        Ios – Athènes – Patras – Venise (sympa, arrivée au petit matin départ la nuit) – Genève – France
        4 jours

      2. Oui, enfin, il y a quand même un impact carbone. Cela dit, je plaisantais, tout en évoquant l’impasse de cette économie schizophrène 🙂

  8. Réflexions de béotien:

    -il était in-en-vi-sa-gea-ble d’aider la Grèce

    -il était HORS de question que le FMI s’immisce dans les histoires de l’Euroland

    -il était tout bonnement impossible de créer un fond

    -le fond était l’arme absolue contre les méchants spéculateur qui allaient reculer et les taux allaient inévitablement baisser. Matés les salops de l’Internationale financière.

    -l’Irlandais vertueux et travailleur n’était absolument pas comme ces métèques truqueurs et verreux Grecs et leur pays ne pouvait donc EN AUCUN CAS se retrouver en situation de quémander l’aide Européenne.

    -« Le Portugal??? mais vous n’y pensez pas, ça n’a rien à voir », disaient-ils.

    -IL EST AB-SO-LU-MENT IMPOSSIBLE QU’UNE DETTE SOIT RESTRUCTUREE. Ha que.

    -l’Espagne est sur des fondamentaux incomparables et donc totalement hors de porté de ces attaques.

    Personnellement, je trouve qu’il y a vachement de similitude avec FUKE. A quand vont-il monter l’alerte au niveau 7?

    1. Ils attendent sans doute d’être capables de numéroter les « réacteurs » européens de 1 à 6 …

    2.  » Il peut bien arriver à un coursier fougueux et ardent que, quand il devient un cheval de louage que monte n’importe quelle mazette, il perde son souffle et son fier maintien – mais dans le monde de l’esprit la paresse n’est jamais victorieuse, elle perd toujours et reste en dehors.  »

      Kierkegaard.

  9. Et pourtant ….

    AFP le 14/04/2011 à 20:10

    L’euro remonte à près de 1,45 dollar après des indicateurs aux USA :

    L’euro remontait face au dollar jeudi, après avoir pâti en début de journée de craintes d’une possible restructuration de la dette de la Grèce, des indicateurs renforçant l’idée d’une politique monétaire généreuse aux Etats-Unis dans les mois à venir.

    Vers 18H00 GMT (20H00 à Paris), l’euro valait 1,4485 dollar contre 1,4440 dollar mercredi à 21H00 GMT. Lundi et mercredi, la monnaie unique européenne avait atteint 1,4520 dollar, un sommet depuis le 14 janvier 2010.

    L’euro baissait face à la devise nippone à 120,73 yens contre 121,01 yens mercredi.

    Le dollar reculait face au yen à 83,35 yens contre 83,79 yens la veille.

    « Ce qui se passe avec les pays de la périphérie (de la zone euro) a d’abord pesé sur l’euro, mais il semble que les gens reviennent vers l’euro, parce qu’à long terme ils pensent qu’il va se renforcer face au dollar », a expliqué Mary Nicola, de BNP Paribas…. etc. etc.

    1. Pourquoi les taux à 2 ans sont supérieurs à ceux à 10 ans ? Le risque me semble plus élevé à long terme ?

      1. les marchés considèrent qu’à court terme la Grèce risque de faire défaut…c’est pour cela que le long terme paraît ainsi moins obscur pour les marchés en supposant qu’après avoir fait défaut, la vie reprendrait comme avant et que les Grecs recourberaient l’échine, alors que c’est plutôt le contraire…

  10. Donc en résumé, l’UE est en train d’exploser en plein vol et le Japon à chopper une grosse tumeur qui va ronger ses habitants et son économie. Les mastodontes de l’économie mondiale ont le genou à terre (voire les deux). Et aux Younitid Stètes?? C’est étrange mais j’ai comme l’impression d’un gros silence radio sur ce qui se passe au pays de l’oncle Sam. J’ai quand même dégoté ça :

    http://www.elcorreo.eu.org/?Faim-et-pauvrete-extreme-s-installent-aux-Etats-Unis

    C’est une traduction du quotidien mexicain « La Jornada » (lien en bas de la traduction).

      1. Bonsoir Édith,
        contrairement à mon inculture crasse, american nightmare?
        Il me semble d’ailleurs qu’il n’y a pas d’accent à american…
        Bisou.
        mqr

      2. À Alexandre,
        si tu pouvais ajouter après american nightmare :
        (cauchemar américain)
        ça me permettrait de rester cohérent.
        Sinon, je n’ai rien contre le fait de reconnaitre mes erreurs, donc ce post peut aussi passer.
        amitiés.
        mqr

  11. mais de quoi se plaint-on ?

    La banque JP Morgan a enregistré un bénéfice de 5,6 milliards de dollars sur le premier trimestre, en hausse de 67% sur un an.

    la crise est finie ……………………… pour les banksters !

    1. Oui mais, pour moi qui suis encore de la vieille école et qui ai commencé à compter avec un boulier, je constate qu’en augmentant les boules à droite elles commencent à me manquer à gauche.

  12. Drôle d’époque, la limite mathématique de la gestion de cette crise n’est plus très loin, et on continue à accélérer vers le mur, le choc n’en sera que plus violent, parallèlement les bruit de bottes commencent à se faire entendre un peu partout, ces deux éléments réunis nous annoncent des lendemains qui déchantent, l’instinct de survie économique des grands prédateurs va être la plus grande menace pour l’humanité, que vont-ils nous inventer pour continuer à piller et amasser les richesses?

    1. les cavaliers de l’apocalypse-ponzi à bride abattue, en quelque sorte ?
      Pendant ce temps, les trois singes se ferment les yeux, se bouchent les oreilles, et ont la main sur la bouche. Ils n’ont pas tort.

      1. Je dirais simplement la valeur globale d’actifs et de richesses qui sont réels, tangibles et disponibles, comparée à la valeur du volume de création monétaire et de dettes virtuelles en circulation, mais ce n’est qu’un avis de néophyte.

        Et vous DidierF, quelle serait votre définition?

      2. Cavalier Ponzi,

        Merci d’avoir répondu.

        Une limite mathématique est d’abord quelque chose comme ça (http://fr.wikipedia.org/wiki/Limite_%28math%C3%A9matiques%29).

        Ensuite, la notion de valeur globale d’actifs et de richesses qui sont réels, tangibles et disponible me semble en dessous du montant des papiers valeurs en circulation ou non (dettes, obligations, actions, CDS, etc…). D’abord de l’argent laissé tranquille ne rapporte rien. Je ne vois pas ses propriétaires l’accepter. Ensuite il a été supposé que des dettes produisant des intérêts sont aussi de l’argent. Les intérêts touchés vont servir à faire d’autres dettes sans finir de payer le principal. Des dettes servent à faire des dettes qui servent à faire des dettes dans ce régime. Tant que les dépositaires croient que leur dette est sûre, ils peuvent jouer avec leur titres de créance. La seule façon que je puisse imaginer pour arrêter ça est la perte subie de la confiance dans ce truc. Pour le reste, l’infini est possible.

        Finalement la notion de valeur pour un objet concret me semble plus relever des positions sociales du vendeur et de l’acheteur que de l’objet. C’est plus le résultat d’un rapport de forces que ce qui a été mis dans l’objet. Je vois une valeur sociale à un objet pas une valeur en elle même.

        Tout cela me dit que la valeur réelle est déjà dépassée par les dettes sous formes diverses. Nous sommes déjà en faillite globale. Cette notion de valeur n’a de sens que si une société constituée est établie. Dans mon esprit, cela pose un primat des relations humaines sur les relations économiques. Sous la condition de ce primat, il devient impossible d’avoir plus de dettes d’argent que de biens. Si ce primat est violé, les relations sociales sont détruites. La notion de valeur disparaît avec une relation sociale. Il reste un nombre défini par un rapport de force ou sur la rencontre de deux opinions différentes. Ce nombre est parfaitement instable. Son évolution relève plus d’un mouvement aléatoire selon une loi que Mandelbrot nomme de hasard sauvage que d’une approche du prix de la valeur d’un objet concret.

        Nous avons donné notre société aux financiers. Ils définissent ce qu’est la valeur dans notre monde. Face à eux, nous sommes désemparés. Face à eux, nous devrions nous taire et eux définissent la valeur des biens et des services. S’ils décident que la valeur de la société est supérieure à celle de leurs dettes, tout va bien. S’ils changent d’avis, c’est la crise.

        En conclusion, la limite mathématique ne s’applique pas à ce problème. Il n’y a franchissement de la limite que quand les financiers le décident. Quand ils sont aux commandes, la valeur n’a plus aucun lien avec ce qui est concret. Le concret n’est plus une limite des endettements. S’il fallait réaliser toutes les dettes en cours, nous devrions déclarer notre monde en faillite. Cette faillite n’a simplement pas été prononcée, mais elle est réalisée.

      3. @ DidierF,

        Nous sommes d’accord sur l’essentiel, les dettes ne peuvent être remboursées que par la création d’autres richesses ou de richesses existantes, lorsque d’un côté ces dernières se tarissent, la dette elle est toujours là au même nominal, il y a donc un déséquilibre qui ne permet plus de créer la croissance suffisante adéquatement au montant de la dette, cette dette se démultiplie pour pallier à ce déséquilibre, avec un service de la dette de plus en plus lourd, qui lui même mine la croissance, c’est donc arithmétique.

        Quand à la notion de valeur, c’est vrai qu’elle est subjective, c’est pour cela que j’ai utilisé le mot « tangible » les financiers pourront toujours faire leurs tours de passe-passe, il reste le marché qui lui est plus regardant. La valeur (pour moi, très humblement) c’est le prix qui est déterminé par les acheteurs qui souhaitent acquérir cette valeur selon leur capacité à la financer à ce moment T. Par conséquent, la notion de valeur tangible ne s’applique pas à des créances pourries, crées par l’abus d’endettement.
        Si le financier veut changer l’échelle de valeur de ces actifs, il ne lui reste que deux solutions, soit il vend au prix marché donc à valeur inférieure, soit il crée de l’inflation avec tous les dangers qu’il ne puisse la maîtriser, pour en réduire le nominal.

        Il y aura toujours en face quelqu’un qui y perdra!

    2. En mathématique , y a la notion d’asymptote

      une fonction :

      y = f(x, a, b, c, d etc ..)
      De nombreux paramètres .. très nombreux

      Le but des actions ..

      que y ?? qui représenterait  » le fait que LA SITUATION SOIT STABILISEE  » qu’elle ne se dégrade pas ..

      Nous sommes arrivés à un point où  » les décideurs ne savent plus sur quel paramètre jouer ..

      Les derniers paramètres sont :
      – augmenter impots et taxes
      – diminuer Liberté expression
      Instauter ORDRE POLICIER

      Que sais je encore ??

      Econométrie ?? discipline  » compliquée  » ..
      qui ne peut pas tout mettre en équation .. heureusement .. !!

    3. Bon, je me lance, sans culture économique comme  » garde-fou « .
      Quelles sont les  » richesses  » encore disponibles ?
      Il m’arrive de me sentir riche, sans pour autant être beaucoup au dessus du smig (autour de 1400 € net par mois) mais j’ai la chance de me trouver dans une région où la solidarité, même entre voisins qui ne s’entendent pas, est nécessaire à tous pour cause d’hivers difficiles, entre autres (le courrier n’est pas toujours distribué par le facteur qui ne peut pas monter quand il y a trop de neige, le premier qui passe au troquet d’en bas fait la distribution, par exemple), bien sûr, les champignons ont dû concentrer les métaux lourds, mais les girolles fraîches, quand il y en a un kilo pour deux après une balade d’une demi-heure à côté de la maison, ça se mange malgré tout (j’envisage de me trouver un compteur Geiger quand même, si quelqu’un(e) a un tuyau valable par les temps qui courrent, je suis preneur)
      Et d’ailleurs, sans rapport très direct avec le sujet, je vous soumets un petit texte que j’avais tapé :

      L’imbécillité des dirigeants qui se croient au dessus d’une contamination nucléaire pour cause d’abris sous le pentagone, l’Élysée, ou autre  » lieu de pouvoir  » plus ou moins planétaire ? Bien sûr qu’ils n’auraient plus rien à diriger, ni même à digérer, d’ailleurs, au bout de 20 ou 50 ans de réclusion antiatomique, dans le style  » l’enfer c’est les autres « … Mais si c’est ça qu’ils cherchent… Les pauvres gens…
      J’espère juste que le stock de PQ sera suffisant, (Vous me direz, les virgules dans les chiottes sont une marque de rébellion, mais dans leur cas, contre quoi ?) et que leur mini centrale nucléaire leur fournira le chauffage dont ils pourraient avoir besoin, sait-on jamais. Mais vaut-il vraiment mieux crever au chaud sur un matelas de dollars, d’euros, de lingots, après avoir exterminé les dominés (damnés ?) ? À chacun son crack mais, drôle de descente !
      Je ne dis pas qu’il vaut mieux être mort(e)s à nos places, c’est parfois si bon d’être vivants et puis, qu’avons nous d’autre, ET QU’EN FAIRE ? Quitte à ne considérer la vie que comme une organisation des éléments naturels, molécules, atomes, électrons, neutrons, protons, quarks, und so weiter (et cætera, etc).
      D’un autre côté, pour en arriver là, croire, penser qu’il y a autre chose ?
      Où en sommes-nous de l’idée d’une démocratie ?

      Il me semble parfois à lire les commentaires du blog, [qui me réchauffe parfois mieux que mes radiateurs (je chauffe aussi au bois, mais j’accepte les coups de mains : abattre, ébrancher, fendre, charger et décharger les remorques, je laisserai personne manier mes tronçonneuses ni mon tracteur, trop dangereux, pour les 30 stères qu’il me faudrait chaque hiver pour éviter le nucléaire dans l’état actuel de mon lieu de vie, hébergement montagnard et bouffe assurés*)] que notre crédulité manque encore de bornes, nous sommes toujours à la recherche du Père… Qui, s’il est aux cieux, fera bien, pour sa santé, d’y rester plusieurs fois 24 110 ans, à quelques minutes près, si je ne me goure pas sur la demi-vie du plutonium.
      * voir avec Alexandre pour me contacter, proposition tout à fait honnête, tant que j’ai pas rempli ma maison avec des japonais… mais prévoir des pneus neige, non, là-dessus, je déconne, je peux assurer les 3 derniers kilomètres (ajout après l’histoire du facteur, en fait y’a que 2,7 Km), mais pour les balades motorisées, vaudrait mieux quand même. Tout ça pasque le bois se coupe avant la montée de la sève.

      Bon, fin d’auto-citation.
      J’en étais à une réflexion sur la richesse, le nombre de zéros me dépasse. Et si dans cette acception de la richesse c’est que le nombre de zéros qui compte ??? Ce blog ne serait fait que de nullité (il est important qu’il n’y ait pas de S à nullité), ne possédant pas le moindre zéro (sauf Maître Paul qui s’enrichit aux dépens des internautes) et d’ailleurs, qu’est ce qu’il mange le François ? Ça m’inquiète un peu, je voudrais pas le savoir périr d’inanition ni de froid, pour le reste, j’ai pas de solution contre la gangrène ni le sida… Et l’Alexandre???
      Y’a de mon point de vue montagnard d’autres richesses qu’il faut mettre en valeur. Étrange paradoxe, non ? Richesse et valeur, ben voilà, si ce que je raconte peut avoir un sens, je vous laisse le méditer.
      Très amicalement.
      mqr

  13. Eh bien, le propos est risible, tourné avec esprit et subtile dérision, monsieur F. Leclerc, vous brillez dans l’art de l’ironie. Laquelle a su me faire rire sans indécence, en souffririez-vous?

  14. je vis en espagne; Zapatero hier soir au journal affirmait solenellement ( sans rire ) : « il n’y a pas d’autres coupes budgetaires prevues en espagne »……. on doit rire ou pleurer ?… de qui ces gens se foutent ?… ca va durer longtemps ce jeu de dupes ?….

    1. « ca va durer longtemps ce jeu de dupes ? »

      Tant qu’il y aura des dupes, le jeu de dupes durera.

    2. Bonsoir,
      Je cherche un journal Espagnol en ligne qui me permettrais, moi qui suis en France, d’être informé sur l’évolution des problèmes economiques et politiques en Espagne.
      A ce jour je n’ai accès qu’à » El Pais », et franchement ce n’est pas avec un tel journal en ligne que l’on peut être réellement informé.
      Pourriez vous en indiquer un ou plusieurs aux lecteurs du blog de Paul Jorion?
      Merci

      1. En Espagne el País est un journal « intelligent » et « moderne », « libéral-socialiste évolué », mais il est désespérement « global- mondialiste » et continue dans le même esprit sa mouture des années encore récentes du (faux) « boom » espagnol. Il y a aussi en Espagne el Mundo qui, je pense, devrait être davantage lu, tout comme ABC (ce n’est pas parce ce dernier était le principal quotidien espagnol du temps de Franco qu’il n’aurait pas d’intérêt), et puis d’autres encore que je ne connais pas qui pourraient valoir le coup. En langue espagnole, je lis, ou parcours assez régulièrement l’un des principaux quotidiens mexicains La Jornada, mais aussi j’ai pas mal de correspondants mexicains qui me donnent des informations à la source sur différents réseaux d’écomomie et de monnaies alternatives. En Argentine, où je fouille de temps à autre par internet, il devrait y avoir des plateformes interressantes, quoiqu’un peu éparpillées.

      2. @ Olindes

        En Espagne, où il n’existe pas de Canard Enchaîné, quand la gauche est au pouvoir il faut chercher la vérité dans la presse de droite, et quand c’est la droite qui gouverne il faut lire la presse de gauche. Aujourd’hui, El País ou Cinco días (le journal économique du même groupe de presse, Prisa) « oublient » plein de nouvelles, surtout les économiques mauvaises.

      3. @ Rumbo

        El País est devenu un journal pas fiable du tout et très tordu (en plus de très mal écrit). On ne défend pas le PSOE bec et ongles impunément. Mais pour tout ce qui concerne la culture il est toujours indispensable. El Mundo est très à droite, et donc très hystérique en ce moment, avec la gauche au pouvoir. ABC est toujours le même journal conservateur et monarchiste qu’il a toujours été (sous Franco il était le plus « libre »), et il a de bonnes pages culturelles. Le plus neutre (si quelque chose d’espagnol peut être neutre) est le catalan La Vanguardia, sauf pour les nouvelles (souvent polémiques) sur la Catalogne, où il manque d’objectivité.

    3. huurd,

      Vous me faites penser à un paradoxe. L’économie actuelle est faite de nombres. C’est sur leur base que des décisions sont prises. Je pense que le reste viens très loin derrière les nombres. Ces nombres changent sans cesse. Les décisions prises avant changement en deviennent fausses. Les déclarations faites sur la base des anciens nombres deviennent des mensonges. Donc les gens qui les profèrent ne mentent pas. Ils disent la vérité. Après un moment (trop souvent très court), leurs déclarations sont fausses. Comme il est politiquement suicidaire d’admettre s’être trompé. Il faut pratiquer la langue de bois.

      La vérité devient mensonge. Les nombres vrais deviennent faux. Les actes rationnels deviennent des erreurs. La boussole tourne dans tous les sens. Nos navigateurs doivent déclarer qu’ils ont la barre bien en main. Tout cela est rationnel.

      La dernière est ma préférée. En plus, elle est vraie.

    1. Nayko,

      Idée fascinante. Il y aurait quelque chose au-dessus de l’argent. Personnellement, je le crois.

  15. L’Allemagne est effectivement contre une restructuration même partielle des pays dits PIG. Il faut sauver les avoirs des banques allemandes, francaises et suisses, des sommes astronomiques sont en jeu, c’est de cela dont il s’agit.
    Afin de justifier les mesures draconiennes imposées aux pays, on raconte au public l’histoire d’une Europe en danger, qu’il faut oeuvrer pour l’unité européenne. Certes, ces pays ont vécu au-dessus de leurs moyens, ils n’ont pratiquement pas d’industrie, mais il faut dire aussi que les banques allemandes et francaises se sont comportés exactement comme les établissements financiers aux USA qui ont vendu de l’immobilier à des gens à revenus modestes, sans vérifier leur degré de solvabilité.

    1. Le secteur bancaire Allemand n’a pas l’air non plus dans sa meilleure forme ….

      Le directeur général du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn a appelé l’Allemagne à régler les problèmes de son secteur bancaire, en allusion aux banques publiques régionales, dans le Handelsblatt de lundi.

      Il y a « encore des problèmes non résolus » dans le secteur bancaire allemand, « dans certains cas des besoins de recapitalisation et de stabilisation », a dit M. Strauss-Kahn, en soulignant que cela valait aussi pour d’autres pays d’Europe.

      Ces propos augmentent la pression sur l’Allemagne pour qu’elle consolide ses banques publiques régionales, dites Landesbanken, alors que deux d’entre elles, Helaba et NordLB, menacent d’échouer aux tests de résistance européens, souligne le Handelsblat

      http://www.news-banques.com/strauss-kahn-fmi-appelle-lallemagne-a-regler-les-problemes-de-ses-banques/012171530/

    2. Germanicus.

      « mais il faut dire aussi que les banques allemandes et francaises se sont comportés exactement comme les établissements financiers aux USA qui ont vendu de l’immobilier à des gens à revenus modestes, sans vérifier leur degré de solvabilité. »

      Désolé mais non. Les conditions d’accès au crédit immo en France n’avaient et n’ont toujours rien à voir avec celles en usage aux US. La structure de la dette non plus.

      1. Yueh
        Je me suis sans doute mal exprimé. Je voulais dire que les banques et industriels allemands, francais….ont vendu aux pays PIG des services et marchandises sans discernement, sans se demander si les capacités de ces pays permettront à terme un remboursement.

      2. ont vendu aux pays PIIGS des services et marchandises sans discernement

        sur les conseils éclairés des banksters zuesses …qui ont fait qq montages douteux, pour le moins …y’avait rien de mieux que le système zuesses, faut dire ! …et vive la dette privée qui se transforme par « magie » en dette publique …ce qui permet de s’enfoncer de plus en plus dans le système « failli » zuesses …
        ce que nous ne voulons pas !

        n’oublions pas les origines de tout ce M—–r ! goldstanley & consort ! …et les zélateurs pro zuesses, soit les zélites européennes qui se sont « écrasées » =) les populations n’ont rien à voir là dedans !, quoiqu’on veuille nous faire croire ! ça ne prend pas !

  16. l’optimisme provient sans doute de l’ignorence et le pessimisme de la connaissance. seul les érudits peuvent juger de l’un ou l’autre camps. il est difficile de parler d’une choses sans en avoir une profonde connaissance.

    delignat

    1. potelleret,

      Ma première impression était que vous recommandiez le silence à tous ceux qui n’ont pas une profonde connaissance des choses. C’est une idée tout à fait correcte. Mais si vous faites référence à la finance actuelle, je vous propose de leur dire de cesser de faire mes poches. Elle me vole. Mon voleur me dit être dans son bon droit. Moi, je souhaite comprendre ça et faire cesser ce que je vois comme injuste.

      En deuxième impression, votre texte affirme que les plus pessimistes sont les plus savants. Donc vous trouvez que la situation est bien plus mauvaise que ce que Monsieur Leclerc dit. Après, comment est-ce que je sais que mon savoir n’est que superficiel ou même profond ?

  17. Bonsoir les pessimistes,

    quelqu’un sur ce blog pourrait-il me dire ce que je dois faire pour assurer un repas décent à mes enfants si les faillites s’enchaînent ? En 2008, nous étions proches d’un tsunami bancaire qui aurait eu pour conséquence la fermeture des distributeurs à travers le monde. Cela peut-il se reproduire? Si c’est le cas, pourriez-vous donner quelques conseils à un blogueur anxieux.

    1. – Garder du cash de secours chez soi (ou mieux encore des petites barrettes d’or).
      – Faire des provisions.
      – Prier.

    2. @ JT Gio, hé bien, commencez à faire des réserves de pâtes, de sucre, de barres énergétiques, de sel et d’huile … en attendant qu’on en revienne au troc. ;-P (hum … c’est pas vraiment une blague, je commence à le croire :-/ )

      1. >JT Gio

        Achetez un fusil, du matos pour faire de la poudre et une presse à emboutir pour faire des douilles en cuivre.

    3. La valériane permet de trouver le sommeil en supprimant la hantise des soucis et des obsessions. La camomille, outre ses propriétés apaisantes et relaxantes peut soulager les troubles digestifs, mais également le stress et les angoisses qui peuvent perturber votre endormissement. Le tilleul quant à lui est reconnu et apprécié pour ses propriétés calmantes, il possède une action sédative qui agit sur le système nerveux. Il permet ainsi aux insomniaques de trouver un sommeil réparateur sans risque d’accoutumance. Le tilleul convient également pour remédier à l’agitation due au surmenage intellectuel. Comme la camomille, le tilleul favorise la digestion, de plus il a des effets sur le cholestérol, le diabète, et l’hypertension.

    4. Monsieur, si la grande catastrophe vient, il faudra avoir du courage et faire preuve de discernement…il ne sera plus temps de sauver sa personne, vous serez embarqué dans la même galère que les autres…il faudra faire table rase du passé et s’unir contre ceux qui nous ont mis dans une telle situation…cela s’appelle faire une révolution…pour que vos enfants n’aient plus à revivre une telle humiliation…alors vous pouvez garder quelques pièces d’or chez vous mais à quoi bon ? Si les distributeurs de billets ne marchent plus, tout le monde se servira, tout le monde pillera et vous verrez que vos pièces d’or n’auront que très peu d’utilité…aux Etats-Unis, le pays où le second amendement autorise à tout citoyen la possession d’une arme, cela pourrait rapidement tourner à la guerre civile… il faudra convaincre les bonnes âmes de ne pas s’en prendre à son prochain mais de communier avec celui-ci pour trouver du nouveau !

      1. Mad Max, quoi. Quand on a faim, c’est chacun pour soit.
        Durant quelques centaines d’années, seulement, rassurez-vous. Le temps que se recréent des communautés, des féodalités puis un pouvoir central… rendez-vous au prochain millénaire.

    5. Vous voyez? avec un peu de positivisme, on trouve réponse à tout. Elle est pas belle la vie?
      Au fait, pour le fusil, calibre 12.

  18. En substance, la prochaine très grosse crise systémique est dans les tuyaux dès que la Grèce déclarera faillite!
    En effet, l’exposition des banques allemandes sur la Grèce est supérieure à 400 milliards d’euros, celle des banques françaises entre 300 et 400 milliards d’euros selon les chiffres publiés dans la presse économique.
    Alors, pour passer de telles provisions en cas de décote de l’ordre de 50%, il faudra que l’on m’explique!
    Ce qui se passera: la BCE mangera son chapeau et arrosera copieusement et gratuitement tout ça, tout comme on noie les coeurs des réacteurs avec l’eau du Pacifique – également gratuite

    1. La BCE ne mangera pas son chapeau : comme Big Brother, elle n’en porte pas. Aucun responsable n’est disposé à porter le chapeau, il y a des lampistes pour ça.

  19. « Le gouvernement grec ne parvient pas à être dans les clous de son plan de sauvetage, la diminution de ses dépenses n’étant pas suffisante, contrecarrée par une baisse des recettes budgétaires là où une hausse serait nécessaire, en raison notamment d’une très forte récession (baisse de 4,5% du PIB en 2010). En conséquence, un plan triennal va être présenté, qui va devoir procéder à de nouvelles coupes budgétaires. 23 milliards d’économies budgétaires vont être recherchées d’ici 2015. »

    Que ce soit bien clair pour tous, ils n’espèrent pas qu’en vendant les bijoux de famille la Grèce s’en sortira et réussira à diminuer sa dette. Ce qu’ils veulent, c’est les bijoux de famille et tout ce qui pourra être obtenu de plus avant que ça craque. L’objectif est de dépecer l’Etat grec pendant qu’il en est temps. Que le gouvernement grec se fasse complice de cela, voilà qui est grave.
    En résumé: les voleurs sont chargés de garder le coffre-fort public. Bonne chance aux grecs. Notre tour viendra, faut pas se leurrer.

  20. plusieurs auteurs ont décrit ces périodes ou l’inflation était galoppante (Stephan Sweig et d’autre).
    il apparait un grand désarroi ou chacun se débrouille comme il peut. mais finalement un équilibre semblerait revenir. finalement chaque crise est passé et ça repart. je viens d’acquerir l’ouvrage de Paul, j’en saurais peut plus la semaine prochaine.

  21. @JT Gio
    Moi, je penche pour de l’immobilier d’usage : faire en sorte que vos descendants aient la possibilité d’être logés. N’importe où, de préférence à la campagne ; mais logés, sans avoir à payer de loyers. Retirer tous vos avoirs des mains des banques et les conserver disponibles chez vous pour assurer les besoins essentiels. Cesser d’acquérir des babioles inutiles, de se payer des vacances idiotes. Prendre les transports en commun. Ne plus rien faire qui puisse permettre à l’Etat de percevoir des taxes sur vos agissements, sur la valeur que vous ajoutez à votre vie. Vous priver de carte bleue.
    Au fond, entrer en survie en conservant l’espoir que cela peut s’améliorer. Et si cela s’avère, être encore là à cette époque …
    Vous voyez : c’est catastrophiquement pessimiste.
    Mais comme d’habitude et sauf radioactivité violente, on s’en sortira 🙂

      1. Idem pour moi, sauf que si vivre « en dehors du système » est relativement facile, d’autres choses le sont moins. Ca fait deux ans que j’essaye de remettre en état un verger familial à l’abandon. Pas facile. Ces foutus campagnols sont coriaces, et les sangliers ont bien abimé le terrain en venant le labourer l’automne dernier. Avec une région entière transformée en champ de maïs géant, ils pullulent et s’en donnent à coeur joie!

    1. Bonsoir Sud,
      et tu fais quoi contre les rats taupiers ?
      Ces bestioles m’ont bouffé les 3/4 de mes poireaux, je laisse tomber pour les fractions de brocolis, choux, patates,carottes, raves, y’a que les haricots qu’ils ont pas touchés, mais la pluie s’est chargée de rendre une bonne partie immangeable en les pourrissant. En plus, dans mes défauts récurrents, j’utilise depuis quelque temps ma carte bancaire au détriment des chèques, qui m’ont toujours valu la considération de leurs « destinataires » directs (caissières…) pour cause de calligraphie potable à la plume, mais au bout d’un moment, je suis tombé dans la facilité. La fainéantise nous guette !
      Mais après ton petit mot, je vais m’y remettre, et comme en plus ça frime…
      Il faut dire que par dessus le marché, je me suis fait allumer en caisse parce que la machine « voulait » absolument imprimer le chèque, histoire de simplifier le traitement optique par la banque, diminution du personnel oblige. Et je vois tellement de gens qui ne savent pas écrire.
      Sur un autre sujet mais du même style : quand j’étais gamin, j’ai trié des bouteilles. Ça voulait dire mettre dans des cadres (des casiers à bouteilles) adaptés aux tailles, spécificités diverses des bouteilles en verre (perrier, orangina, bière à bouchon mécanique, vichy, étoilées, Bordeaux, bourgogne, et pas mal d’autres) ces bouteilles que nous mettons maintenant dans les conteneurs de « recyclage ». Les premiers objets en verre recyclés l’ont été pour la lutte contre le cancer!!! Il s’agissait à l’époque pour l’essentiel de bouteilles hors normes (Chianti, Gaillac…) et de pots à confiture ainsi que d’éventuelles vitres brisées. Sous prétexte de solidarité, nous en sommes arrivés à fournir à l’industrie du verre une véritable manne. Le coût énergétique d’un lavage de bouteille est-il le même que celui de la refonte du verre, combien ça supprime d’emplois HUMAINS ? Des fois j’ai l’impression qu’il manque tout de même la vaseline.
      mqr

  22. Moi je me rappel d’une Christine Lagarde qui voulait faire la chasse aux frais bancaires et qui déclare pas plus tard que la semaine dernière :

    « On va prendre une raclée en 2012. A quoi bon me présenter aux législatives ?
    Je gagnerais plus d’argent en allant diriger une banque »

    Comment voulez vous que ces gens la règlent quelque problème que ce soit.

    Ils n’ont encore rien compris et naviguent à vue en dépensant 90% de leur énergie pour leur plan de carrière.

    Il faudra malheureusement que ca pète pour que le monde change.

    Et je suis optimiste quand je dis ca. Rien n’a jamais vraiment changé après des périodes de violence.

    1. Ca ne changeait pas, parce que les gens pouvaient se le permettre. On fait la révolution et on continue comme avant.
      Cette fois, c’est différent. Tout doit changer, parce que c’est une question de survie, tout simplement.

    2. Peut-être qu’il n’est pas vraiment prévu ,à l’origine, que les gens se « présentent » pour « gagner de l’argent ». Non?

    3. Bien défaitiste, Lagarde !

      Sarko a encore ses chances : il lui suffit de se retrouver au second tour contre MLP.

      C’est à ça qu’il travaille. La gauche et le centre semblent disposés à l’y aider, en multipliant les candidatures.

    4. il y a ce buzz mais seulement sur des forums, pas vu de source, enfin c’est pas grave.
      petit je n’avait pas l’idée qu’un adulte puisse mentir.

      j’ai le souvenir d’un article(pas de ref. là non plus) au sujet d’une tribu qui fonctionnait avec un principe simple:
      si une personne au sein du groupe devenait riche elle était immédiatement bannie et dépouillée de ses biens car elle n’avait pu s’enrichir qu’en volant les autres

      1. @rodj
        ha non, jamais entendu parler, mais celle-ci est plus connue : si une personne au sein du groupe est dépouillée de ses biens, elle est immédiatement bannie car elle n’a pu s’appauvrir qu’en n’étant pas employable par les autres.
        vous remarquez que j’utilise le présent, car cette tribu fonctionne encore de nos jours avec ce principe simple (si, si, je vous assure, j’ai lu un article la dessus).
        (je sens que j’ai pas le moral aujourd’hui, ça doit être FUKE qui commence à agir)

  23. Vu les taux à deux ans de la Grèce, il leur reste une solution : lever un emprunt auprès des citoyens grecs qui eux-même emprunteraient à des sociétés cetelem dont les taux des crédits à la consommation sont moins élevés…
    Honnêtement, si quelqu’un voit quelque chose émerger de ce chaos dans lequel nous pataugeons, et bien qu’il fasse signe…

    1. Cela me refait penser à un fond (style hedge) en cours de création en Alsace.

      L’expérience, lancée par le gouvernement, devrait être étendue en cas de réussite (soit, s’il y a beaucoup de pigeons prêts à confier leurs économies pour jouer en bourse…)

  24. Je vis en Grèce depuis cinq ans. Imaginez qu’ici les magasins ferment les uns après les autres.
    Les vitrines sont vides avec un A LOUER, DISPONIBLE, etc. coller sur l’entrée.
    Des gens dépensent la moitié de leur salaire en essence pour aller travailler, alors évidemment les péages ça en fait trop…
    Je connais un couple avec deux enfants qui ne peut plus se nourrir correctement et est aidé par sa famille, il ne sont pas ouvrier ou employé, mais prof en Lycée. Heureusement ici, les gens tiennent le coup, parce que la famille est un noyau solide ou l’on s’entraide.

    Un article dans le courrier international, retour à la terre version grecque :

    http://www.courrierinternational.com/article/2011/04/08/le-retour-a-la-terre-version-grecque

  25. Nous voilà avec des lendemains qui déchantent sur les bras….
    Il est vraisemblable que Tokyo va devoir être évacué, si pas l’ile entière, ce qui provoquerait non seulement un déplacement de population de 140 millions de personnes, mais la disparition pure et simple de la place financière la plus importante en Extrême Orient…et la disparition totale de la troisième économie mondiale….je ne crois pas que l’économie mondiale résistera à ça…
    Les russes, par la voix du parlementaire M. Jirinovski proposent de les accueillir chez eux….
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/13/97001-20110313FILWWW00130-les-japonais-deplaces-en-siberie.php
    Sans parler des particules radioactives qui vont être envoyées dans l’atmosphère dès que les cœurs qui sont en fusion vont toucher la nappe phréatique sous les centrales…Ça va faire Boum! et envoyer 1500 tonnes de saloperie dans l’air par réacteur…Et qui feront bien entendu l’honneur de nous visiter en nous apportant leur cortège de misères…
    Je ne sais pas si le capitalisme sera complétement mort avant que nous ne le soyons….Mais dans le cas contraire, tout cela ne nous promet que des lendemains qui déchantent….
    Autrement dit, il est temps de prier que le paradis existe et que Saint Pierre soit sympa avec nous…..

    1. Faut envoyer d’urgence tous les pronucleaires et les fabriquants de poison d’Areva au Japon.
      on cherche un million de liquidateurs d’urgence.

  26. Quoi ? Pour sauver l’euro, les Américains envisageraient de noyer les réacteurs de Fukushima sous des montagnes de dollars tous neufs !!??
    Ppffff! Il devient dur à suivre ce blog !

    1. comptine : (air connu)

      vive les vacances
      à bas les pénitences
      les $ au feu
      les phynanciers au milieu

    2. Mais non vous n’y êtes pas Mixer Man, il s’agit de glacification du Japon et de congelation de tous les asiatiques (chinois et japonais).

  27. Le mécanisme européen de stabilité pour les nuls
    Cet article s’attardera sur ce que recouvre la notion de MES (Mécanisme Européen de Stabilité), en expliquant les deux piliers sur lequel il repose : le Mécanisme Européen de Stabilité Financière (MESF) et le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF).
    http://celluledecrise.owni.fr/2011/04/13/mecanisme-europeen-de-stabilite-financiere-explications/

    Interrogé par le journal allemand Die Welt, Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des finances a indiqué que les détenteurs d’obligations d’état pourrait subir des pertes à partir de 2013, lorsque le versement des 110 milliards d’euros du plan de sauvetage UE/FMI expireront.
    Le ministre a aussi précisé que si le prochain audit trimestriel des inspecteurs de l’UE et du FMI, en juin prochain, révèle que la dette de la Grèce n’est pas soutenable, alors de « nouvelles mesures » devront être prises. Le ministre n’a toutefois pas précisé ce s’il entendait par là.
    En toute logique, une restructuration de la dette en 2013 viserait à remettre le pays dans les rails des critères de Maastricht, qui fixent la limite de l’endettement à 60% de son PIB. Dans le cas de la Grèce, cela reviendrait à faire défaut sur près de 62% de la dette, précise l’analyste financier Gary Jenkins sur le blog du Financial Times.
    http://celluledecrise.owni.fr/2011/04/14/grece-restructuration-dette-2013/

  28. C’est peut être simpliste, mais je crois que la seule manière d’y arriver, c’est de dépenser juste que ce que l’on acquiert par notre travail sans voler qui que se soit , budget petit ou grand!

  29. Je suis intiment convaincu qu’une purge est inivitable.
    Le mieux c évident, sera de se trouver loin des villes, avec de quoi nourrir et défendre sa famille….
    Pour ma part je me suis organisé…la nature humaine me fait peur….et je me dois de préserver ma famille (le sens de la vie c les enfants).
    L’humanité vie à crédit depuis trop longtemps en asséchant les ressources de notre terre, sauf progrès technique rapide….je ne vois pas comment éviter la purge…
    tout ce qui est écrit dans ce blog n’est pas faux, mais je n’y vois pas pour autant de solutions à nos problèmes. Je suis désolé mr jorion mais la nature humaine conduit le capitalisme à sa perte, mais je suis convaincu que cette même nature humaine fait que le marxisme ne fonctionne pas…..

    La solution peut être un mixte des deux (ou mettre les curseurs?) avec certainement beaucoup d’éducation des enfants …….pour faire en sorte que cela fonctionne.
    Seulement aujourd’hui (bien que je sois entrepreneur et à la tête d’une belle entreprise à 38 ans), je suis extrémenent pessimiste je ne vois aucune solution, surtout que nous sommes bien trop nombreux sur cette terre.
    en tout cas bonne chance à vous tous car à mon avis sa va ch…..

  30. Tout d’abord merci pour vos posts! je me sens souvent trop béotienne que pour répondre…
    Je vous suis: faire en sorte que les « looters »/pilleurs en aient le moins possible, est une solution qui permet de garder son intégrité: ne pas surconsommer, se focaliser sur l’essentiel qui est souvent non-matériel… mais si on veut vraiment sortir de ce système, on n’a pas d’alternative.
    j’ai lu un livre, roman, qui a changé ma perception de ce qui se passe aujourd’hui. c’est un livre écrit en 1957 et qui décrit une société début du siècle, qui se retrouve étranglée de plus en plus par les régulations d' »ayant droit »…et qui finalement va droit à la faillite. ce livre, que je vous encourage à lire est « Atlas Shrugged » de Ayn Rand. Un monument. et je ne suis pas du tout ultra libérale. pour moi ce livre parle plus de valeurs davantage que de système économique/politique.
    Car aujourd’hui, les états, la société, court à sa faillite, car trop peu de régulation, l’inverse de ce qui est décrit dans le livre.
    MAIS un point commun: c’est l’avidité des « ayant droit » dans les deux cas qui ont mené à ces problèmes: qu’ils soient banksters/états/méga industries. ce sont les « institutions ». Pour moi, plus de régulation risque de ne pas être la solution, si les mêmes personnes avides sont au pouvoir.
    Actuellement certains pays réussissent plus ou moins à mettre en place un système plus durable. par exemple le Costa Rica (mais petit pays peu influent): n’a pas d’armée, a misé sur l’éducation et la biodiversité.
    je suis consciente que je ne viens pas avec des solutions, juste ce constat que c’est l’avidité et non le système politique/économique qui mène à la faillite de l’Etat. et ces institutions en place ont été trop loin, ne peuvent pas revenir en arrière. il faut que le système s’effondre pour qu’on puisse reconstruire. mais ça va faire mal.

  31. Vendredi 15 avril 2011 :

    La Grèce prépare de nouvelles mesures d’austérité.

    La Grèce présentera ce vendredi de nouvelles mesures d’austérité ainsi que d’autres projets de privatisation afin de tenter de convaincre les intervenants sur les marchés financiers qu’elle n’a pas besoin de restructurer sa dette.

    Le spectre d’une telle restructuration a pesé sur les Bourses européennes jeudi et a poussé l’écart de rendement entre les obligations d’Etat grecques à 10 ans et les Bunds allemands au-dessus de la barre des 1.000 points de base pour la première fois depuis mai 2010.

    Ce mois-là, Athènes avait reçu une aide de 110 milliards d’euros du Fonds monétaire international (FMI) et de l’Union européenne en échange d’un engagement à mettre en oeuvre un drastique programme d’austérité.

    « Les mesures que nous annoncerons seront un message envoyé aux marchés : la Grèce est aujourd’hui crédible, un plan et des perspectives garantiront l’atteinte de nos objectifs », a dit à Reuters Georges Petalotis, porte-parole du gouvernement, démentant au passage tout projet de restructuration.

    S’exprimant à New York, Athanasios Orphanides, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, a estimé qu’une telle restructuration n’était « pas inévitable », ajoutant en outre que les avantages pour la Grèce d’une telle extrémité n’étaient pas très grands.

    Il faisait ainsi écho à Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, qui a déclaré jeudi que la Grèce devrait « s’en sortir » sans restructuration.

    Le gouvernement grec devrait annoncer des cessions, des coupes dans les dépenses sociales et une hausse effective d’impôts pour tenter d’économiser environ 23 milliards d’euros et porter le déficit budgétaire à environ 1% du produit intérieur brut (PIB) en 2015 contre 10% en 2010, ont déclare des responsables.

    Sur ce total, deux tiers proviendraient d’une baisse des dépenses et un tiers d’une hausse des recettes.

    Le gouvernement doit également détailler un programme de privatisation censé rapporter 50 milliards d’euros d’ici 2015.

    Les Echos

    Pauvre peuple grec.

    Une pensée pour le peuple grec.

    1. « Une pensée pour le peuple grec. »
      Ecris pas ça, BA…

      Tout le monde sait que tu es anti-Européen.

      1. C’est justement parce que je suis pour le peuple grec que je suis contre l’Union Européenne.

        C’est justement parce que je suis pour le peuple irlandais que je suis contre l’Union Européenne. L’Union Européenne bafoue les peuples.

  32. Zapatero continue à exhiber son incompétence et à montrer qu’il confond de plus en plus ses rêves avec la réalité. Il va en Chine et il déclare qu’elle va investir 9 Mds € dans les Cajas de Ahorro. Quelques heures après, la Chine dément.
    http://www.abc.es/20110415/economia/abcp-china-enfria-entrada-cajas-20110415.html

    La preuve qu’il a un problème psychologique grave: le jour du 99e anniversaire du naufrage du Titanic, il compare l’Espagne à un transatlantique !!
    http://www.abc.es/20110415/economia/abcp-zapatero-espana-como-trasatlantico-20110415.html

    L’homme le plus riche d’Espagne, Amancio Ortega (le propriétaire de Zara, entre autres) se débarrasse d’un immeuble en plein Madrid en le bradant à 50 % de sa valeur de 2006.
    http://www.elconfidencial.com/en-exclusiva/2011/ortega-vende-precio-ganga-restos-inmobiliarios-20110415-77506.html

    La 2e région la plus endetté d’Espagne, celle de Valence (gouvernée par la droite), est au bord de la faillite. Pour payer la facture de pharmacie de 84 millions € du mois de février elle a dû emprunter 400 millions € à 2 ans au taux de 5,5% (presque 2 points de plus que pour les bons de l’Etat).
    http://www.lavanguardia.es/vida/20110415/54141294360/valencia-paga-fuera-de-plazo-a-los-farmaceuticos.html

    Au même moment, leur TV régional, qui a 1 800 employés et n’est regardée que par 5 % des téléspectateurs en moyenne, a un déficit de plus de 1,2 Md €.
    http://www.elpais.com/articulo/Comunidad/Valenciana/RTVV/prepara/ajustes/organizacion/reducir/deficit/Canal/elpepiespval/20110108elpval_3/Tes

  33. Le fameux « mécanisme de stabilité » semble avoir un avenir incertain si l’on en croit deux rapports dévoilés en Allemagne. La constitution allemande interdit de donner des chèques en blanc, or ce génial (sic) mécanisme risque de conduire à cela.
    En France silence radio naturellement – les eurolâtres dominent les media-car on a minimisé la très importante décision du Tribunal fédéral du 30 juin 2009.
    Or, le génial (sic) mécanisme pose problème aux Allemands car le contrôle des législateurs nationaux n’est pas prévu.Le MES place les pays membres dans la position où ils doivent accepter des obligations sans pouvoir déterminer la hauteur de leurs engagements.

  34. Dette : Moody’s abaisse de deux crans la note de l’Irlande (AFP le 15/04/2011 à 09:25)

    L’agence de notation Moody’s Investors Service a abaissé vendredi de deux crans la note de l’Irlande de « Baa1 » à « Baa3 », reléguant l’île au plus bas niveau possible pour les emprunteurs fiables, en raison de la dégradation des perspectives économiques du pays.

    La perspective d’évolution de cette note est « négative », ce qui veut dire que Moody’s n’exclut pas de la dégrader encore à moyen terme.

    « La principale raison à l’abaissement de la note d’aujourd’hui est le nouvel affaiblissement de la solidité financière du gouvernement irlandais, du fait de l’activité économique atone et de la concrétisation de nouveaux engagements liés aux banques », explique l’agence dans son communiqué.

    La dégradation des perspectives économiques de l’ancien tigre celtique s’explique par le processus de consolidation budgétaire, la poursuite de la contraction du crédit dans le secteur privé et par un environnement moins favorable en matière de taux d’intérêt, ajoute Moody’s.

    L’agence souligne que les tests récemment conduits sur les banques vont conduire à une augmentation du coût du sauvetage du système financier irlandais pour l’Etat et que ce facteur est négatif pour la note du pays.
    La veille, une autre grande agence de notation, Fitch Ratings, avait au contraire salué la stabilisation du système bancaire irlandais et l’avait mis en avant pour maintenir sa note à « BBB+ » (soit deux crans au dessus de la note de Moody’s), après avoir un temps songé à l’abaisser.

    Si la note de l’Irlande devait être abaissée d’un seul cran par Moody’s, le pays se retrouverait relégué parmi les emprunteurs spéculatifs, avec à la clef une forte hausse des taux auxquels il peut obtenir des financements.

    Un tel scénario est envisageable si l’Irlande devait ne pas tenir ses objectifs de réduction de sa dette publique ou si la situation économique du pays devait continuer à se dégrader, explique l’agence.

    1. les dettes souveraines totalisent 35’000 milliards de dollars. Ce montant – qui devrait prochainement atteindre 50’000 milliards – contraint de jeter un autre regard sur la crisette des subprimes qui se chiffrait, elle, à 3’000 milliards de dollars.

      A ce train là, on est tous dans le même bain : les contribuables comme les banques, les prêteurs comme les débiteurs.

    2. @ cedric

      Son auteur c’est Michel SANTI .;
      l’ai lu
      Ai attiré attention de plusieurs de mes amis ..

      Pétrole energie qui monte
      etc ..

      Attali a parlé à la TV que :

       » On a peu de temps devant nous ( le monde.;) pour arranger situation ..
      sinon retour de BARBARIE ..

      C’est ce qu’écrivent de nombreux Commentateurs sur ce  » fil  » n’est ce pas ( gnolette ..) ??

      1. Définition du Petit Robert et de La grande Rousse (pas confondre avec la grande ourse) :
        « gnolette » : piquette produite par des commentateurs du blog ayant les jetons pour leur « énorme » bas de laine..
        Généralement descendus en flamme par Vigneron qui n’aime que la qualité, dont il nous abreuve généreusement.

        LE gnolette (masculin malgré la diminution drastique de ces attributs de « conquérant » économique), ne se rend absolument pas compte qu’il est manipulé pour jouer en bourse, regarde la télé et les sites de « conseils » financiers, et est incapable d’accepter que son monde d’argent puisse s’écrouler un jour.
        Son plus grand paradoxe est qu’il ne lui est pas possible ne serait-ce que d’entre-apercevoir que ces « gains » se sont faits au détriment des pauvres et ont entrainé la chute de son système capitaliste.
        Cette race, plutôt originaire de la partie oxydentale de la planète, devra être traitée par camisole médicamenteuse dès que son système se sera effondré. (koike… menteuse, elle se mentait déjà à elle-même, aussi…)

  35. Attention, ça va être chaud… :

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/04/14/la-banque-mondiale-s-alarme-de-la-hausse-des-prix-alimentaires_1507887_3234.html
    « Le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a estimé jeudi que les prix des produits alimentaires mondiaux étaient parvenus « dans la zone dangereuse ». »

    Et pour que EUX se soucient du prix des aliments…

    En passant :
    « Ainsi les pays qui imposent un embargo sur leurs exportations de produits alimentaires devraient « au minimum exclure les organisations humanitaires, comme le programme alimentaire mondial », de cet embargo, a indiqué M. Zoellick. « Ce ne sont pas les prix alimentaires qui ont provoqué les crises au Proche-Orient et en Afrique du Nord. Mais ils les ont aggravées », a-t-il remarqué. »
    Sous-titré : messieurs les politiques, faites attention à garder vos postes…

    1. Yvan.

      Si la hausse des prix alimentaires vient réellement d’un déséquilibre structurel, ça va vite devenir le problème n°1

  36. Bon, mais on a plein d’argent à Paris, regardez, on reconstruit les Halles.

    ==============================

    Lecture de Marx.

    Marx, le capital, p121 :

     » Le prix de la marchandise n’est donc que le nom monétaire du quantum de travail social objectivé en elle.  »

    Alors pourquoi le même appareil photo (Samsung EX 1) coute 349 E à la fnac de Bruxelles et 339 E à la fnac de Paris ? Le quantum de travail social est le même.

    Hors contexte ou pas cette analyse marxiste sur le prix est fausse, elle est insauvable. Une contrevérité ne peut pas être redressée par un énoncé ultérieur.

    p128 :

     » La monnaie ne disparait pas, parce qu’elle finit par sortir de la série de métamorphoses d’une marchandise. Elle se précipite toujours en un endroit de la circulation laissé libre par les marchandises. »

    Pathétique analyse marxienne totalement abstraite. Il est fasciné par le processus de l’échange, qu’il analyse avec la catégorie de la métamorphose (une métamorphose n’est pourtant pas un échange), bref. Il reprend ici l’analyse de Say, où l’épargne n’existe pas, et l’argent ne disparait pas. Ceci est une abstraction économique.

    p129 :

     » C’est pourquoi ces formes incluent en elles la possibilité des crises, mais seulement leur possibilité. Pour que cette possibilité évolue en réalité effective il faut tout un ensemble de circonstances …  »

    *** Voilà ce qui arrive lorsqu’on laisse un hégélien (hégel vs 2.0) s’emparer du champ de l’économie….

    Il vient de décrire le processus des échanges en souscrivant à la loi de Say sans le savoir, en éclipsant le problème de l’épargne, de l’inflation etc, dans une abstraction totale : dans ce cas de figure, il n’y a pas de crise possible. C’est dans l’autre cas qu’elle est en revanche inévitable, la possibilité de la crise dépasse celle de sa virtualité. Elle est certaine. Elle l’est non pas à cause d’une complexité des échanges et métamorphose mais parce que l’invalidité de la loi des débouchés rend nécessaire l’adjonction de liquidité dans le système en surproduction immanente et que cette liquidité n’a que le nom de crédit, mais elle est en fait un don…. ils ne le savent pas encore. C’est pourquoi Zerohedge parle justement de Ponzi scheme.

    Marx, ce n’est pas la vérité. C’est poser de vains problèmes là où ils n’existent pas et omettre de parler du seul problème là où il existe. A part cela son approche poético-philosophique du capitalisme est sans doute intéressante du point de vue philosophique.

    Le Marxisme a diffusé dans la société, – les représentations sociales marxistes se sont diffusées (comme les représentations de la psychanalyse), mais en laissant perdurer l’illusion que le capitalisme n’était pas nécessairement en crise, sauf à long terme (baisse tendancielle des taux de profits) . Grâce à cela la science économique fausse a pu prospérer.

    Mal situer un problème est la pire des choses qui puisse arriver. Et c’est ce qu’à fait Marx. C’est l’une des catastrophes du 20s.

    1. Appel à la population :
      Après avoir tondu les pauvres, demain on rase gratis.
      Je répète, demain on rase gratis.

  37. Nous sommes en train de vivre une journée de folie pure.

    Les taux des Etats européens atteignent des niveaux records.

    Italie : taux des obligations à 10 ans : 4,736 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND

    Espagne : taux des obligations à 10 ans : 5,408 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPG10YR:IND

    Portugal : taux des obligations à 10 ans : 9,006 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR:IND

    Irlande : taux des obligations à 10 ans : 9,618 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GIGB10YR:IND

    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 13,829 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR:IND

    1. Petite question :

      Quelle importance ces taux ont ils pour les États « aidés » qui, si j’ai bien compris, ne font plus appel aux marchés ?

      Merci BA pour poster régulièrement les taux.

      1. Vendez Vendez.

        A priori aucune si la totalité de leur refinancement ne vient pas du marché, et tu as un taux spécifique en fonction de l’origine des capitaux, fond européen, FMI, Chine…
        Par contre les actifs obligataires existants sont impactés par les variations de taux.
        Cependant, même la Grèce tente de se refinancement très court, quelques mois, et y arrive de temps en temps, et là l’impact existe puisqu’on a eu récemment et de mémoire du plus de 5% à 6 mois. Quelque soit la maturité, quand les taux passent les 6-7% ça devient compliqué.

      2. Les Etats aidés font encore appel aux marchés. Exemple : la Grèce.

        Mardi 12 avril 2011 :

        Quand la France lance un emprunt à 6 mois, elle doit payer un taux d’intérêt de 0,837 %.

        Et la Grèce ?

        Mardi 12 avril 2011, la Grèce a lancé un emprunt à 6 mois : elle a dû payer un taux d’intérêt de … 4,8 % !

        Les taux sont en hausse : c’était 4,75 % lors de la dernière émission en mars 2011.

        http://www.obliginfos.fr/2011/04/12/la-grece-emet-125-milliard-deuros-a-6-mois-et-48/

  38. Monsieur Leclerc.
    Il y a à priori de l’agitation mondiale dans l’air :
    http://www.lepoint.fr/economie/le-printemps-arabe-au-coeur-des-debats-du-fmi-et-de-la-banque-mondiale-16-04-2011-1320116_28.php
    « favorisés par la hausse des cours du brut. Mais ceux qui en importent devraient afficher en 2011 une croissance autour de 2 %, très insuffisante par rapport à leur croissance démographique, dans un contexte de prix de l’énergie et de l’alimentation élevés. « Certaines sources de revenus, le tourisme par exemple, pourraient être moins élevées qu’elles ne l’étaient l’année dernière », soulignait vendredi le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn. »

    Il est clair qu’un baril à plus de 120 dollars conjugué à une hausse des matières premières et denrées de base tue toute économie dans le sens où le PIB artificiel ne peut être obtenu que par la planche à billet.
    Comme d’hab’, me direz-vous.
    Mais la planche à billet tue les pauvres, … aussi.

  39. Les états sont morts!Pourquoi vouloir encore leur imputer un petit soufle de vie?Nos dirigeants politiques bradent les propriétés des nations à des oligarchies financières destructrices avec un cynisme et par des mensonges pouvant relever de la haute trahison!L’ex représentant gouvernemental du grenelle de l’environnement n’est il pas le plus grand fossoyeur des intérets nationaux.
    un exemple parmi tant d’autres,souvenez vous:

    Publications du Journal Officiel

    JORF n°0022 du 27 janvier 2010 page 1664 texte n° 3

    ARRETE
    Arrêté du 5 janvier 2010 autorisant la société JP Morgan Markets Limited (JPMML) à exercer l’activité de fourniture de gaz naturel

    NOR : DEVE1000278A

    Par arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, en date du 5 janvier 2010, la société JP Morgan Markets Limited (JPMML), dont le siège social est situé 125 London Wall, EC2Y 5AJ Londres (Royaume-Uni), est autorisée à exercer l’activité de fourniture de gaz sur le territoire français pour approvisionner les catégories de clients suivantes :

    ― les fournisseurs de gaz naturel ;

    ― les clients non domestiques n’assurant pas de missions d’intérêt général.

    La société JP Morgan Markets Limited (JPMML), pour l’exercice de son activité de fourniture de gaz, est soumise aux obligations de service public lui incombant en application de l’article 16 de la loi n° 2003-8 du 3 janvier 2003 susvisée et plus particulièrement des dispositions du décret n° 2004-251 du 19 mars 2004 pris pour son application.

    JORF n°0024 du 29 janvier 2010 page 1786 texte n° 10

    ARRETE
    Arrêté du 19 janvier 2010 autorisant la société Goldman Sachs International (GSI) à exercer l’activité de fourniture de gaz

    NOR : DEVE1001862A

    Par arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, en date du 19 janvier 2010, la société Goldman Sachs International (GSI), dont le siège social est situé Peterborough Court, 133 Fleet Street, EC4A 2BB, Londres (Royaume-Uni), est autorisée à exercer l’activité de fourniture de gaz sur le territoire français pour approvisionner la catégorie de clients suivante :

    ― les fournisseurs de gaz naturel.

  40. Vendredi 15 avril 2011 :

    Un fonds de Morgan Stanley en défaut au Japon.

    Un fonds immobilier de Morgan Stanley, MSREF V, aurait fait défaut sur le paiement de 278 milliards de yens (3,3 milliards de dollars) de dette titrisée dans un CMBS, rapporte Reuters. La dette avait servi à refinancer le rachat d’un immeuble de 32 étages à Tokyo. Les créanciers, au rang desquels Blackstone, devraient prendre possession de l’immeuble.

    http://www.agefi.fr/articles/Un-fonds-Morgan-Stanley-defaut-Japon-1176159.html

  41. Pour la Grèce, quelques pistes:
    1 multiplier par 10 les exportations de feta et d’huile d’olive….
    2 que tous les grecs deviennent champions en matière de civisme fiscal….
    3 que le budget de la défense soit divisé par 2…ah non pas ça, il faut leur vendre encore des babioles…
    4 multiplier par 2 le CA du tourisme….
    5 vendre tous les bijoux de famille, après le Pirée, l’Acropole?
    6 baisser les pensions, les salaires, réduire drastiquement les prestations sociales ( normal )…

  42. Lundi 18 avril 2011 :

    Le Parti de la Coalition nationale (centre droit) a remporté les élections législatives de dimanche en Finlande avec 20,4 % des voix, a annoncé la télévision publique YLE après dépouillement de l’ensemble des bulletins.

    Le scrutin a été marqué par la forte poussée du Parti des « Vrais Finlandais », eurosceptique et populiste, arrivé en troisième position, avec 19,00 %, talonnant les sociaux-démocrates (19,1 %).

    Le chef des « Vrais Finlandais », Timo Soini, a déjà fait savoir qu’il voulait modifier les modalités du plan de sauvetage du Portugal.

    Le Parlement finlandais, à la différence d’autres pays de la zone euro, a le droit de se prononcer sur les demandes de fonds de financement de plans de sauvetage de l’Union européenne.

    Les bons résultats des « Vrais Finlandais » signifient qu’ils participeront probablement aux discussions sur la formation d’un gouvernement et Timo Soini s’est empressé de réitérer son hostilité au plan de sauvetage du Portugal.

    « Ces mesures, je ne pense pas qu’elles seront maintenues », a-t-il dit à YLE en parlant du plan préparé pour le Portugal, troisième pays de la zone euro, après la Grèce et l’Irlande, à avoir besoin d’un plan de sauvetage.

    Il a déclaré un peu plus tard à Reuters que son objectif était que la Finlande verse moins d’argent à Bruxelles.

    « C’est un mauvais accord », a-t-il dit à propos du plan pour le Portugal.

    Les « Vrais Finlandais » ont fait campagne contre les plans d’aide à des pays endettés de la zone euro alors que la Finlande se relève de sa propre crise.

    Aucun parti ne sera en mesure de contrôler les 200 sièges du Parlement et les analystes s’attendent à des discussions difficiles.

    […]

    http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/poussee-d-un-parti-eurosceptique-aux-legislatives-en-finlande_983781.html

  43. Mise à jour :

    Lundi 18 avril 2011 :

    La percée eurosceptique en Finlande brouille la donne portugaise.

    Les électeurs finlandais ont mis du sable dans les rouages du plan européen de renflouement financier du Portugal en confiant dimanche au « Parti des Vrais Finlandais », formation populiste et eurosceptique, un rôle crucial au Parlement, peut-être même au gouvernement.

    Le parti de Timo Soini, qui dépassait à peine les 4 % de voix aux élections de 2007, a multiplié son score par près de cinq et, avec 19 % des suffrages exprimés dimanche, talonne désormais le Parti de la Coalition nationale, formation de centre droit arrivé en première position avec 20,4 %, et les Sociaux-démocrates (19,1 %), selon les résultats des législatives diffusés par la télévision publique YLE.

    […]

    La forte poussée de son parti est une nouvelle manifestation des frustrations dans certains pays riches de la zone euro qui marquent des réticences à régler les factures de leurs partenaires lourdement endettés et affaiblis.

    http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/la-percee-eurosceptique-en-finlande-brouille-la-donne-portugaise_983781.html?actu=1

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